jeudi 29 mars 2007

Je sais, je sais.... non je ne sais rien!!!!!

Depuis quelques jours, les paroles d'une chanson me reviennent toujours en tete comme une eternelle ritournelle:))
on croit avoir les clés du savoir mais il n'en est rien! il y a des milliers de questions qu'on se pose chaque minute ou quand on se met le soir au lit (d'ailleurs j'apprehende toujours ces moments ou je me retrouve face à moi meme et auxquelles on n'arrive pas à trouver une réponse!!
ou peut être qu'on élude les réponses trouvées pour avoir la paix!
en tout cas, il s'est avéré que je n'en sais toujours presque rien :)))
voici ce que dit la fameuse chanson:

"Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un hommeJ’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C’était l’début, c’était l’printempsMais quand j’ai eu mes 18 ansJ’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :Au milieu de ma vie, j’ai encore appris.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
“Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,j’peux pas mieux dire, il fait très beau !
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horlogeJe suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m'interroge ?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les rosesOn ne sait jamais le bruit ni la couleur des chosesC’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !

merci de votre attention!!!!

lundi 26 mars 2007

la perruche et le chat







Dis beau chat majeur dragueur
Pourquoi ce regard malicieux qui fait peur?
Crois tu pouvoir me charmer?
Crois tu pouvoir m'hypnotiser
Afin que j'oublies qui tu es en vérité
Afin que j'oublies qu'un jour à ta faim tu cèderais

Dis beau chat majeur dragueur
Pourquoi tu crois que je te mens
Puisque la porte de ma cage est verrouillée
Personne n'a pu y pénétrer

Dis beau chat majeur dragueur
Si tu savais que je ne suis
Qu'une pauvre perruche si innocente si perdue
Qui hésite entre te faire confiance et retrouver ma cage, ma sérénité
De peur, qu’un jour, elle ait à affronter
Tes griffes que tous les principes briseraient

mardi 20 mars 2007

Délivrance


Elle décida de passer sa journée bien au chaud à se prélasser sous ses couettes.
elle regardait autour d'elle d'un regard hagard et de temps à autre, elle tournait la tête vers la fenêtre. Le ciel sombre cadrait bien avec ce sentiment de morosité dans lequel elle flottait.
Le vent semblait vouloir la remuer, lui dire de se ressaisir seulement, elle semblait le narguer avec des yeux pleins d'ironies:
Tu ne peux rien me faire là où je suis!
La chaleur qui inondait sa chambre la protégeait ou peut être bien l'emprisonnait!!
Cet état de léthargie demeura quelques heures et puis vint la délivrance, les larmes commençaient à couler suivant le rythme saccadé de la pluie qui tombourinait à sa fenêtre et cela lui fit un bien fou.
Le temps était toujours aussi déchainé mais elle se sentait beaucoup mieux! elle avait évacué enfin cette sensation qui lui empoignait le coeur.
Une tendre musique lui bourdonnait à l'esprit: oui elle s'en rappelle: c'est le beau danube bleu!
qu'y a t il de plus beau que cette musique annociatrice de jours meilleurs, de bonheur et d'espoir?

lundi 12 mars 2007

Inventaire

Viennent les souvenirs après le gâchis
Après la conviction de notre morose destinée
Ils me rappellent les espoirs effacés et notre sotte absurdité
Viennent les souvenirs après le gâchis
Ô ! combien de cris étouffés
De tête pesantes exilées
D’œuvres inachevées
Et des tentatives novatrices réprimées
Viennent les souvenirs après le gâchis
La parole se crispe et se veut larmoyante
Nostalgique, hargneuse et outrageante
Etincelle de douleur, salive de mélancolie

lundi 5 mars 2007

REVE ETRANGE

cette nuit-là, elle avait fait un rêve etrange!
elle se trouvait dans une immense forêt tropicale qui formait comme une voûte au dessus de sa tête.
l'heure était crépusculaire, une brûme légère flottait entre ses troncs fantomatiques.
depuis combien de temps cheminait-elle ainsi dans la semi-obscurité, se frayant péniblement un chemin parmi les buissons? et où ses pas incertains la dirigeaient-ils?
elle n'aurait su le dire. Pourtant, une force singulière l'entrainait impitoyablement en avant. Vers quel but? elle n'en savait rien!!
ses pieds s'enfonçaient dans un humus, mais sans s'intérroger, elle poursuivait aveuglément son chemin!
soudain, quelque part à sa droite, une voix la héla!
elle s'immobilisa. la voix reprit son appel! c'était une voix d'homme, chaude et mélancolique, qui essayait de la convaincre de le suivre.
après un mouvement d'hésitation, elle se remit en marche. la voix trop séduisante l'attirait et lui faisait peur à la fois.
il fallait continuer à marcher, c'est tout ce qu'elle savait.
mais dix pas plus loin, une autre voix l'interpela! une voix d'homme, elle aussi, mais joyeuse presque enfantine!!
pourtant, cette fois, elle aimait bien cette voix mais elle ne l'attirait pas!
elle fit donc la sourde oreille et poursuivit son chemin
comment le réve se termina, elle ne le sut jamais!
mais à son reveil, elle avait le coeur battant la chamade, et elle essayait d'oublier se songe absurde qui la mettait mal à l'aise.