mardi 24 juillet 2007

Cap Prose

Au bord d'un âge, le musée d'un coeur installé à l'ombre de ses souvenirs ne peut exposer que le passé qu'il possède en réserve.
Certes tout un passé n'est pas exceptionnel mais au moins il mériterait d'être en permanence exposé.
la tradition de ce genre de musée remonte à fort loin dans le temps. seulement de nos jours, On ne cesse de se promettre des chimères. Un concours d'agonie, de détresse, est d'ailleurs étalé.
Le sourire des héros est si doux, la défaite des victimes est si néfaste. Les coeurs assistent mais n'en font rien.
Le musée du coeur croule sous la poussière. il ne sera fréquenté des lors que par quelques errants perdus ou par des frustrés fugitifs secoués par un mal, le leur.
alors dites moi donc quand tout cela sera fini? Quand???

mardi 17 juillet 2007

Instants volés


Ses yeux qui guettaient

Perdant leurs couleurs

Au lieu de la gaieté

Criant au voleur!

et que regretter

sinon les pleurs

D'une passion goûtée

bien avant l'heure

Car voilà que se fait

au vent profane

que fût la beauté

Mais qu'a emporté

la magie qui meure

dimanche 8 juillet 2007

Danse Divine

Lorsque le soleil se coucha derrière les hauts arbres de la jungle, elle revêtit le sari de feu. Nouée sur une épaule, étroitement drapée sur le buste et les hanches, la fine étoffe la moulait comme une seconde peau.
« Jamais je n’aurai osé porter une telle toilette auparavant, se disait elle consciente de l’indécente beauté que la robe donnait à son corps.
Tout à coup, un bruit lancinant de cimbales, de cris rauques et violents parvinrent à ses oreilles, tandis qu’une fumée écoeurante chatouillait ses narines par les vitres ouvertes. Soudain des ténèbres, jaillirent quatre hommes, vêtus de pagnes colorés, portant une litière de bambous garnie d’un épais tapis de pétales d’orchidées. Ils lui firent signe de s’y installer.
A son arrivée, un silence religieux s’était brusquement abattu sur l’endroit. Musiques et chants avaient cessé. Alors majestueusement balancée sur sa couche odorante, elle fut conduite au cœur de la fête.
Un gong d’une puissance extraordinaire se mit à sonner les douze coups de minuits. Quand ses derniers échos se furent éteints, les torches s’allumèrent sur le spectacle de la tribu en liesse.
Des incantations aux sons gutturaux montaient de la foule prosternée à ses pieds.
Soudain avec un cri strident, un homme sauta sur le cercle de la terre battue et se mit à gesticuler dans un mouvement endiablé. Bientôt, deux, trois autres danseurs se joignirent à lui.
La chaleur devenait intenable, s’alourdissant des vapeurs acres.
Elle commençait à se sentir mal à l’aise. Elle cherchait un visage familier du regard. Un verre d’eau lui aurait fait tant de bien.
Une jeune fille s’approcha d’elle, lui tendit une coupe emplie d’un liquide clair sur lequel flottaient des rondelles de citron. C’était un don du ciel.
Elle but avidement sans s’apercevoir que la douce pulpe de fruit masquait un filtre magique.
On avait allumé des bâtons d’encens. Leur obsédante fumée voilait son regard et venait s’ajouter à l’ivresse latente qui s’emparait d’elle. De ces membres à ses joues, elle sentait monter une fièvre intense.
Elle se sentait mal, très mal, de plus en plus fébrile et incommandée.
Une autre jeune fille lui dit pour la rassurer : nos coutumes te paraissent étranges, mais il ne te sera fait aucun mal. Nos gestes sont d’amour et non de haine ou de vengeance. La tribu a voulu t’honorer en te choisissant comme déesse. Reste je t’en prie ; sinon la fête sera gâchée et le malheur pèserait sur nous pendant une année.
Elle avait décidé de rester mais son regard fut happé par lui.
Il s’était levé gravement. Trois femmes s’approchèrent de lui et otèrent sa chemise avec des gestes cérémonieux.
Elle sourit avec sérénité quand ,escorté de trois hommes, elle le vit avancer vers elle.
Un frisson la parcourut, il était d’une beauté sauvage sous l’éclat des torches enflammées.
Se trompait elle ou cherchait il en la regardant fixement à lui faire comprendre quelque chose ?
Ils se tenaient maintenant, debout, face à face, tandis que la tribu les acclamait du geste et de la voix.
Elle comprit….. On voulait lui plaire alors on lui a fait l’offrande de l’amour d’un homme !!
Elle ne voulait pas rompre l’enchantement, elle ne pouvait que se prêter à ce jeu dangereux.
Des femmes s’approchèrent du couple symbolique et l’entoura de minces guirlandes de soie : c’étaient des fils magiques.
Comme elle savait qu’elle ne revivrait plus jamais ces instants merveilleux, elle décida de s’y livrer pleinement, avec l’ardeur du désespoir.
Une clameur s’éleva, la déesse semblait apprécier son offrande et on se félicita d’avoir su lui plaisir. Pour eux, s’ouvrait une année de prospérité……

A Mr chopitos :)))

pour répondre à mils, voici 7 anectodes qui me sont arrivées :
* je devais avoir 4 ans quand ma grand mère m'a emmenee avec a korbous. pendant la sieste, elle ne voulait pas me laisser jouer dehors avec des enfants que j'avais connu. elle a ferme la porte d'entree a clé alors g pas trouve de mieux a faire que mettre une chaise et je suis sortie par la fenetre!! g t une tres sage petite fille lol
* j'avais 7 ans,on etait au marché, c'etait hyper plein! je pensais tenir la main de mon pere. et bien figurez vous que non!! je tenais la main d'un inconnu et mon pere me regardait de loin en pouffant de rire!! je suis restee sideree sur place pour un tit moment surtout que le Mr n'avait rien dit :))
* on etait au college, je ne m'etais pas rendue compte que mon sac a dos avait entortille mon pied et chui tombee devant tt le monde! c t la honte de ma vie! on me regardait mais personne n'osait rigoler jusqu'a ce que ce soit moi qui ait eclate de rire et tt le monde m'a suivie :))
* on etait en soiree, mon talon s'est casse et g du passer le reste du moment les pieds nus, on m'avait ri au nez :))
* apres mon bac, je ne savais tjs pas aller toute seule au centre ville!
alors pour acheter un ticket de metro, j'ai dit au vendeur que je ne savais pas ou on descendait: avenue de paris ou rue de rome!! il me regardait en extraterrestre! keske je me suis sentie bete ce jour la!
* j'ai une peur bleue des cafards, une nuit, y en a un qui a atterri dans ma chambre, j'ai pas pu y dormir tellement ca me hantait alors g pris mon matelas et g du aller dormir au salon!! grrrr!! keske je les deteste!!
* enfin, je me suis disputee une fois avec un ami! comme il pointait son doigt vers moi en me menacant, alors je l'ai mordu! il ne m'a plus jamais menace :))

voila, j'ai essaye de me rappeler mes anectodes! je cede le pas vers Venus, le wounded spirit, lili, mado, jyjy et molly si ca leur tente :))

mercredi 4 juillet 2007

Evasion

Un mot magique
inspirant bien les âmes esseulées
un mot prometteur
revêtant pour chacun des couleurs différentes
Temples secrets
aux rites mystérieux
Somptueux palais
surgis des milles et une nuits
Gondoles silencieuses
glissant sur le grand canal
Les rayons du soleil couchant
sur les pyramides
Pour les uns, il évoque de lointaines contrées
des plages de sable blanc
où il fait bon flâner
Pour les autres
Il est synonyme d'aventure
d'inconnu, de mystère....
Dans tous les cas, il apporte dépaysement et nouveauté...
Dans lequel le rêve se mêle à la réalité
où l'amour n'est pas seulement un mythe...