Mon monde à moi

Tout est moche…… tout est gris, presque anéanti ou mal détruit
Très mal fini…… parce que très mal parti
Je languis….je noircis…je moisis
Et dire que je souris…..Peut-être par ennui ?
J’en ai marre de ces impasses, vivre dans ces doutes m’agace.
Et si je portais la poisse ? je suis lasse…vraiment lasse.
De cette place…de ces jours qui passent et repassent
Vivre de propagandes délétères, me torture et m’exaspère
Oui rien n’est éphémère que ces rires amers
Je déteste ce septembre, novembre et tout cet hiver
Pourtant il est beau ce ciel gris sur la mer
Tantôt calme, tantôt agitée comme mes nerfs
Lui aussi il pleure, je le contemple et je pleure
Pourquoi aujourd’hui je n’entends que ces pleurs
De cette déroute qui m’écœure
Je suis marquée à vie et jusqu’à la dernière heure
Par sophisme, ai-je pu être si ingrate seigneur ?
Mais, vous connaissez mon scrupule
Etaient-elles si intolérantes mes erreurs ?
Où est-ce l’ironie du sort et la loi du plus fort ?
Hier, encore j’avais des rêves d’ici et de là
J’écoutais souvent dans le noir
Que le gris disparaîtrait à jamais de ma vie
Aujourd’hui je sais que le temps perdu ne se rattrape plus
Et une totale indifférence me possède comme une délivrance
Et ce goût amer de déception me paralyse les sens
Maudite déchéance…pourquoi toute cette impuissance ?
Encore une année perdue… d’une vie d’un gris infini
D’une momie aux yeux tristes et aux lèvres qui sourient
Et pourtant, Oh seigneur ! suis-je encore en vie ?
Le ciel n’est plus gris…. Mon violon ne pleure plus
Et il me semble entendre une douce mélodie
Mais qu’est-ce qu’elle dit ?
Je crois entendre : « tant qu’il y a la vie, il y a l’espoir. »
Et puis pense à .....
C’est ridicule mais je pense que rien n’est encore fini
Pourquoi ? je n’en sais rien
Sauf que j’ai foi en cette douce et mélodieuse voix
Et que malgré tout ce gris
Je vois quelques part là-bas une nouvelle
Vie et cela grâce à …….